• La fragilité des enfants sur le chemin de l’école

Voici ce qu’en dit la police suisse :

 « Inexpérimentés et vulnérables

Chaque année, en Suisse, quelques 800 enfants âgé·e·s de moins de 14 ans ont un accident dans la circulation routière, qu’elles et ils se déplacent à pied, en trottinette ou à vélo. En 2021, 184 de ces cas étaient des accidents graves, et 2 furent même mortels. 40% de ces accidents se produisent sur le chemin de l’école.

Sur le trottoir, la chaussée ou aux abords des passages piétons, les enfants ont souvent un comportement imprévisible voire dangereux. Ce n’est pas fait exprès, mais tout simplement parce que ce sont des enfants. Du fait de leur taille, leur champ de vision est plus limité. Selon leur âge, les enfants n’ont, de plus, pas bien conscience des dangers qui les menacent et se laissent aussi facilement distraire. Par ailleurs, avant 10 ans environ, les enfants ont beaucoup de peine à évaluer la vitesse à laquelle une voiture roule. »

• Alors, pourquoi une zone 30 km/h ?

La police explique que « les zones avec vitesse limitée à 20 km/h ou à 30 km/h ont pour but de faciliter la cohabitation entre le trafic motorisé et les piétons. Ces zones permettent de réduire le volume de trafic. Elles garantissent de la sorte une meilleure sécurité aux piétons. Elles permettent aussi de diminuer le bruit et les émissions de CO₂.

Une moindre vitesse permet de réduire les distances d’arrêt des véhicules. De cette manière, les blessures, lors d’accidents entre des automobiles et des piéton·ne·s, se révèlent moins graves. En effet, à 50 km/h, il faut 28 mètres à une voiture pour s’arrêter (temps de réaction + distance de freinage), à 30 km/h il ne lui faut plus que 13 mètres. Alors qu’à 20 km/h, une distance de 8 mètres suffit. »